Bienvenue sur ausolmounanga.com !
« Au sol Mounanga » est une expression 100% gabonaise qui trouve son origine dans l’imaginaire collectif et ramène toute une génération de gabonais en enfance.
C’est aussi une série littéraire initiée par Marlyn Nto, un jeune homme gabonais qui possède un sublime talent pour conter et raconter le quotidien de Mounanga, le « fameux » Mounanga, malchanceux de son état.
« Tsouoooh, ah Mounanga!!!
Mdr!!! Mais bon, les histoires qui commencent mal, trouvent assez souvent des ressources, pour se terminer en « hourra ».
N’ est-ce pas Marlyn Nto? Pardon, vogue, surfe même sur tes éruptions cognitives, pour trouver une fin heureuse à notre héros national.
L’ expression « À poil Mounanga », étant bien célèbre surtout pour nous, qui appartenons à une certaine génération. Celle qui a joué aux billes et/ou au poker à Kinguelé, à Venez voir, à Avéa, dans les Akébé, à Cocotier, dans les P.k, etc.
Le va-nu-pieds (pour rire), passait entre les maisons en s’ écriant : » au bourro, bourro!! ». Et quand il t’avait fauché, fauché toutes tes billes, il s’en allait railleusement et avec triomphalisme, en s’écriant ensuite: » à poil Mounanga!!! ».
Il n’ était pas rare que des rixes (les casses) s’en suivent lol!!! Ah, cette époque, on avait notre plume de lycéens! Bien sûr, pas comme la plume majeure de Marlyn Nto, grâce à laquelle on draguait les petites. Après avoir écouté un Éric Virgal, on lui volait quelques expressions pour baratiner la « nane ». Et on tombait amoureux… malgré les restrictions parentales qui nous plongeaient dans des passions interdites.
Mounanga: un mode d’ existence, un flirt partagé entre son enfance et la tectonique des plaques socio-culturelles, une stratégie de survie, un raffermissement des îles intérieures de l’ individu face à l’ attitude « pédoclaste » du code vibratoire de la société…
Mounanga est notre héros. C’est lui qui a su nucléariser nos codes de socialisation et donner vie à la rudesse normative du mapane. Il demeure en chacun de nous.
Les aérogares socio-culturels sont tout à fait prêts, pour animer les décollages et les atterrissages du trafic intellectuel de Mounanga. Le ciel culturel lui en a préparé les codes de vols.
Bref, notre jeunesse est presque « antipodique » à celle d’aujourd’hui. Nous pouvons être fiers d’avoir grandi sous l’ère Mounanga, notre mythe. Marlyn nto, frangin, prends soin de notre mythe. Trouve-lui une sortie triomphale. »